vendredi 22 juillet 2011

Stupid Bitch.


Il aurait fallu se rencontrer dans un autre temps, un autre lieu, un autre amour. Peut on appeler notre rencontre d'intempestive? Peut on dire que ce n'est pas notre faute, que ce n'est la faute à personne, juste la malchance qui a décidé de mélanger nos idées? Tu n'es pas mon amour, tu n'es pas mon ami, tu n'es même pas mon amant. Qu'es tu? Qui es tu? J'aurai dû te cracher au visage quand ton sourire m'a éclairé de bonheur. J'aurai dû te frapper de mes poings sur ton torse, te dire à quel point je te déteste et à quel point je t'aime. Je ne t'aimerai jamais. Tu m'entends ? Jamais. Parce que les larmes du ciel suffisent assez à te montrer que ma tristesse n'est pas loin. J'aurai dû te prouver que je suis une personne mauvaise,déchirée et oubliée. Je ne sais pas. Je ne comprends même pas pourquoi on en est arrivé là. Pourquoi mes yeux se vident quand je les posent sur mes mains, sur mon reflet dans le miroir. J'aimerai m'étendre dans le ciel et pourrir ta vie de nuages violets. Tu n'es pas là. Tu n'es plus là. Tu ne seras peut être plus là. Tu ne seras plus jamais là. Tes mains ne toucheront plus du bout des doigts ma joue et ma mélancolie. J'aurai voulu écarter cette douceur d'un battement de cils. Oublier cette frénésie qui me prends quand je sens tes yeux rieurs suivre ma moue. Tu effleure mes cheveux d'une tendresse presque feinte. Tu n'as pas le droit. Pas le droit de me faire ça. Devrais je te le crier? Te le hurler? Pour que tu entendes cette fissure qui s’agrandit quand je vois ton nom sur mon écran. Tu dis qu'on appelle ça de l'amour et tu dis que cela t'importe peu. Tu dis à travers tes mots que même si je posais mes mains sur ton coeur battant, tu ne sentirais qu'une brise gelée. Le vent se lève. Je t'aime bien mon amant irréel.

"Alors je me rend fou
Je me vois flou partout
Et que cela ne tienne
Je vis mieux ma déveine
Je m'en fous
Comme je me fous de vous
Ouais je me fous de tout
Ouais je me fous de ses étrennes
Je me fous d'Hélène."

mercredi 20 juillet 2011

Une vie.


C 'est un peu comme se déchirer de l'intérieur. Ecartelée entre la liberté et le désir. Ecartelée entre la passion et l'insouciance. Je ne veux pas choisir. Je ne veux pas abandonner et oublier. C'est ancré dans ma tête, ancré dans ma chair. Un peu comme si l'on m'avait lacéré le dos à coup de plume. Mon corps presque aussi instable que mon coeur. Des élans qui transpercent ma poitrine, tels des mains tendues vers ton corps endormi. Laisse moi encore me reposer non loin de tes paumes ouvertes. Laisse moi encore sentir ne serait ce que la douce présence de tes envies contradictoires. J'aime la douceur du coin de tes lèvres , j'aime ton sourire dans le noir, j'aime tes yeux fermés qui essaient de me voir, lire en moi et toucher mon coeur. J'aimerai m'étendre au dessus de toi, flottante au dessus de tes courbes, le visage à demi penché vers cet espoir. Je ne peux pas te toucher, je ne peux pas t'avoir. Tu ne peux pas m'attraper, même la main tendue, tu ne peux pas m'avoir car tu n'es pas à moi. Je me laisserai bien glisser au son de tes doigts pianotants, au fil des notes de ton rire, dans la brise de ta tête qui balance doucement. Je dessine mes rêves à l'encre invisible de tes soupirs. Tu es mon principal désir. Peut être pas pour toujours. Mais au moins pour le moment, laisse moi rêver, veux tu?

"Sur ma dépouille, n'as tu pas vu mon coeur,
C'est écrit blanc sur marbre qu'on ne se verra plus.
J'avais bien vu qu'en déposant ces fleurs,
Je devenais une tombe parmi tant d'inconnus."